Après avoir entendu ce panel, qui fut très pertinent concernant le débat de la sentience animale, j’aimerais faire le commentaire suivant. Je crois qu’il y a un parallèle à faire entre cette session et celles où M. Wise était présent. En effet, celui-ci nous rappelait à quel point son travail auprès des juges est difficile, étant donné qu’il doit essayer de toucher aux valeurs fondamentales de ceux-ci, qui sont propres à chaque individu. J’ai l’impression que le changement social qui est nécessaire pour la sensibilité et la cognition animale, mais aussi pour le bien-être de l’animal, devra également s’enligner sur les valeurs fondamentales des gens. Comme nous l’ont fait remarquer les panelistes de cette après-midi, nous avons tous une opinion différente et des valeurs différentes concernant le bien-être animal. Somme toute, même si nous ne sommes pas d’accords sur tous les degrés, le point que je ressors de cette discussion est le fait que tout le monde est d’accord pour dire que les tests en laboratoire, la production d’animaux de ferme, le divertissement utilisant les animaux (orques, chevaux, etc.) ainsi que les autres procédés entourant les animaux pourraient et devraient être faits d’une manière plus éthique et moral, bien que nous ne soyons pas tous d’accords sur la façon de l’appliquer ainsi que le degré d’application. Je crois que tout ce changement social tourne autour d’une zone tampon au travers de laquelle nous devons trouver un compromis afin de cohabiter dans le respect avec nos amis les animaux.
This panel had to be my favorite to date because of the diversity of opinions that were expressed and the topics that were directly addressed for the first time since the beginning of this summer school. First, I want to thank Ms. Marino for keeping it real when it came time to be critical of research funding being granted on the basis that the studies have to "help mankind" above anything else, showing how Science as an academic, political & legal institution is fundamentally anthropocentric. Secondly, I enjoyed the debate between Ms. Marino and Mr. Young on the credibility of the scientific ethical boards when they have to decide if the use of an animal for research is more useful for humanity than it is damaging to the animal itself. Finally, the most important point that was made during this panel in my opinion came from Mr. Plotnik who brought out the overpopulation crisis the human specie is facing and how destructive for biodiversity it really is. More and more studies are coming out showing how population growth is directly linked to a higher production of co2 and ultimately climate changes across the globe. Animals and other life forms are directly affected by this and both life style changes & population control are needed from humans to help with biodiversity conservation.
Overpopulation is a multi-layered issue depending on how you look at it. If everyone was vegan, not throwing out food, not consuming products uselessly and using-throwing away everything, not driving cars, etc. we wouldn't as many problems as we have right now. Of course, the environment itself has what we call a carrying capacity, which means that there are limited resources on the planet and the regeneration of these resources have a limited speed/pace. Right now, if every single individual in the world were perfectly eco-friendly (whatever that means, you decide), 8 billion people would be fine I think. But the way we are treating everything, including ourselves, is not a sustainable way.
Les chercheurs ont aussi bien mentionné qu’il ne faut pas essayer de classer les animaux en ordre d’intelligence ou d’importance. Ils sont tous intelligent à leur manière et méritent tous notre protection. Bien que je sois d’accord avec l’affirmation, je pense que c’est très dur à faire. En science, on doit prendre des mesures empiriques pour décrire des phénomènes. Dans le cas des animaux, on mesure la complexité du comportement et le corrélat biologique associé au comportement (le cerveau). Par exemple, le quotient d’encéphalisation, une mesure cérébrale qu’on ne comprend pas encore tout à fait. Malgré cela, nous classons déjà les espèces selon leur QE (sans en interpréter la valeur). Il est donc très difficile de ne pas se faire influencer par nos mesures d’intelligences et d’anthropomorphiser l’intelligence animale, surtout lorsqu’elles semblent rationnelles et objectives. Par exemple, on pourrait assumer que les animaux avec des quotients d’encéphalisations plus grand, comme les dauphins, qui montre des capacités cognitives similaires aux nôtres, sont plus intelligents que d’autres mammifères. Ce biais pourrait peut-être favoriser le traitement d’une espèce au détriment d’une autre.
I find really interesting that some non-human animals from such diverse environment are able to recognize themselves in a mirror (dolphins, chimps, elephant…) and without even being told that « this » is themselves. However, I wonder what is so important about sight for self-awareness?
I speculate that a lot of other species succeed the self-awareness test through the use of other senses. For instance, I am self-aware that the sound of my voice is « me », that it is not another being or physical phenomenon independent of me. The same thing goes with the other senses and could be evaluated through temporal representation (i.e. I did This in the past/ this is the result of MY action). In that sense, memory seem to be an important component of self-awareness and I think it can be evaluated in several ways.
J’ai trouvé intéressants les propos d’un des conférenciers suivant lesquels les recherches que font les chercheurs n’ont pas pour but de “comparer” la qualité de l’intelligence des animaux, mais plutôt à quel point ils sont bien adaptés à leur environnement. J’ai aussi apprécié le fait que l’on se demande comment on peut utiliser nos connaissances scientifiques pour améliorer le sort des animaux, et surtout des animaux que les êtres humains mangent, car on a souvent tendance à sous-évaluer leur cognition. De cette manière, il y a quelque chose que nous pouvons faire pour changer les choses. En effet, nous pouvons divulguer de l’information aux gens pour qu’ils puissent par eux-mêmes décider s’ils sont à l’aise avec le fait de manger ces animaux qui ressentent et qui sont beaucoup plus complexes que ce à quoi l'on pourrait s'attendre à première vue.
I agree that there is no interest in ranking animals according to some general intelligence. First, our ego makes sure that we put on a pedestal some characteristics of human intelligence, as if it were necessary criterions of a superior general intelligence. Secondly, we know now that intelligence tests must be designed with consideration to the ecology of the animal object studied. Indeed, we know for example that a rat performs much better than many other animals in intelligence tests that requires finding his way through a maze. It therefore makes no sense to compare the intelligence of different animal species on the basis of a test biased in favor of the ecological context of one of them. In the same way, it makes no sense to compare the intelligence of a non-human animal to ours on the basis of a test that evaluates certain abilities that have been favored in our ecological context.
I would add that sensory systems seems also to be problematic.
Some senses are more popular than other - vision is a favorite - it's our favorite. As you noted, I also think that intelligence is a problem even before we try to rank individuals and species since it's a fuzzy concept. Some criteria do seem to emerge as redundant - no matter what the ecology they are from : learning, adaptation, and such. That's what I get from this panel.
To rebound on the question about how the problem of conservation of endangered species is in (big) part due to humans surpopulation, I also think that the real problem is our behavior and the way we treat other species. We have to stop to see animals as object; that being said, we can’t say that it is realistic that everybody will become vegan within a day. That is why I agree with Michel Mercier’s comment to the panelists, there is steps that need to be done: it is better to respect the animals as do hunters in other communities, than to use them as we do.
Encore une fois, une présentation très intéressante qui suscite la réflexion ou remet en question ou en perspective des idées ou opinions personnelles pré-existantes. Pour ma part, j'ai tenté d'en savoir plus sur les fondements ou méthodes scientifiques de comparaison des facultés cognitves des diverses espèces. Ce site par la Brown university du Rhode island, apparemment conçu dans le cadre d'un cours offert, regorge de références et d'information à ce sujet: https://canvas.brown.edu/courses/851434/pages/comparative-neuroanatomy?module_item_id=6517341 J'ai aussi pris connaissance de plusieurs articles où les journalistes ont enquêté auprès de scientifiques sur les limites des modèles animaux en recherche et sur les vies animales ainsi inutilement sacrifiées: https://www.theguardian.com/science/2015/apr/18/animal-lives-wasted-in-drugs-safety-tests https://www.theguardian.com/science/2015/mar/20/mice-clinical-trials-human-disease Les liens vers les travaux des scientifiques concernés y sont inclus. Pour ceux intéressés par le problème posé par les chats errants sur la faune sauvage indigène en Australie: cet article fait le lien vers les études ou documents officiels pertinents: https://en.wikipedia.org/wiki/Cats_in_Australia Y incluant: http://www.southwestnrm.org.au/sites/default/files/uploads/ihub/risbey-da-et-al-2000-impact-cats-and-foxes-small-vertebrate-fauna.pdf https://web.archive.org/web/20110317105943/http://www.environment.gov.au/biodiversity/invasive/publications/pubs/interaction.pdf
- During the panel I asked a question about the people who advocate for the extermination of feral pigs in the south of United States because of they destroy huge amounts of crops and reproduce at an alarming rate. Professor Marino said that we humans caused this. How did we do that? What would be a more humane and efficient way to treat this problem?
Après avoir entendu ce panel, qui fut très pertinent concernant le débat de la sentience animale, j’aimerais faire le commentaire suivant. Je crois qu’il y a un parallèle à faire entre cette session et celles où M. Wise était présent. En effet, celui-ci nous rappelait à quel point son travail auprès des juges est difficile, étant donné qu’il doit essayer de toucher aux valeurs fondamentales de ceux-ci, qui sont propres à chaque individu. J’ai l’impression que le changement social qui est nécessaire pour la sensibilité et la cognition animale, mais aussi pour le bien-être de l’animal, devra également s’enligner sur les valeurs fondamentales des gens. Comme nous l’ont fait remarquer les panelistes de cette après-midi, nous avons tous une opinion différente et des valeurs différentes concernant le bien-être animal. Somme toute, même si nous ne sommes pas d’accords sur tous les degrés, le point que je ressors de cette discussion est le fait que tout le monde est d’accord pour dire que les tests en laboratoire, la production d’animaux de ferme, le divertissement utilisant les animaux (orques, chevaux, etc.) ainsi que les autres procédés entourant les animaux pourraient et devraient être faits d’une manière plus éthique et moral, bien que nous ne soyons pas tous d’accords sur la façon de l’appliquer ainsi que le degré d’application. Je crois que tout ce changement social tourne autour d’une zone tampon au travers de laquelle nous devons trouver un compromis afin de cohabiter dans le respect avec nos amis les animaux.
ReplyDeleteThis panel had to be my favorite to date because of the diversity of opinions that were expressed and the topics that were directly addressed for the first time since the beginning of this summer school. First, I want to thank Ms. Marino for keeping it real when it came time to be critical of research funding being granted on the basis that the studies have to "help mankind" above anything else, showing how Science as an academic, political & legal institution is fundamentally anthropocentric. Secondly, I enjoyed the debate between Ms. Marino and Mr. Young on the credibility of the scientific ethical boards when they have to decide if the use of an animal for research is more useful for humanity than it is damaging to the animal itself. Finally, the most important point that was made during this panel in my opinion came from Mr. Plotnik who brought out the overpopulation crisis the human specie is facing and how destructive for biodiversity it really is. More and more studies are coming out showing how population growth is directly linked to a higher production of co2 and ultimately climate changes across the globe. Animals and other life forms are directly affected by this and both life style changes & population control are needed from humans to help with biodiversity conservation.
ReplyDeleteOverpopulation is a multi-layered issue depending on how you look at it. If everyone was vegan, not throwing out food, not consuming products uselessly and using-throwing away everything, not driving cars, etc. we wouldn't as many problems as we have right now. Of course, the environment itself has what we call a carrying capacity, which means that there are limited resources on the planet and the regeneration of these resources have a limited speed/pace. Right now, if every single individual in the world were perfectly eco-friendly (whatever that means, you decide), 8 billion people would be fine I think. But the way we are treating everything, including ourselves, is not a sustainable way.
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ReplyDeleteLes chercheurs ont aussi bien mentionné qu’il ne faut pas essayer de classer les animaux en ordre d’intelligence ou d’importance. Ils sont tous intelligent à leur manière et méritent tous notre protection. Bien que je sois d’accord avec l’affirmation, je pense que c’est très dur à faire. En science, on doit prendre des mesures empiriques pour décrire des phénomènes. Dans le cas des animaux, on mesure la complexité du comportement et le corrélat biologique associé au comportement (le cerveau). Par exemple, le quotient d’encéphalisation, une mesure cérébrale qu’on ne comprend pas encore tout à fait. Malgré cela, nous classons déjà les espèces selon leur QE (sans en interpréter la valeur). Il est donc très difficile de ne pas se faire influencer par nos mesures d’intelligences et d’anthropomorphiser l’intelligence animale, surtout lorsqu’elles semblent rationnelles et objectives. Par exemple, on pourrait assumer que les animaux avec des quotients d’encéphalisations plus grand, comme les dauphins, qui montre des capacités cognitives similaires aux nôtres, sont plus intelligents que d’autres mammifères. Ce biais pourrait peut-être favoriser le traitement d’une espèce au détriment d’une autre.
ReplyDeleteI find really interesting that some non-human animals from such diverse environment are able to recognize themselves in a mirror (dolphins, chimps, elephant…) and without even being told that « this » is themselves. However, I wonder what is so important about sight for self-awareness?
ReplyDeleteI speculate that a lot of other species succeed the self-awareness test through the use of other senses. For instance, I am self-aware that the sound of my voice is « me », that it is not another being or physical phenomenon independent of me. The same thing goes with the other senses and could be evaluated through temporal representation (i.e. I did This in the past/ this is the result of MY action). In that sense, memory seem to be an important component of self-awareness and I think it can be evaluated in several ways.
J’ai trouvé intéressants les propos d’un des conférenciers suivant lesquels les recherches que font les chercheurs n’ont pas pour but de “comparer” la qualité de l’intelligence des animaux, mais plutôt à quel point ils sont bien adaptés à leur environnement. J’ai aussi apprécié le fait que l’on se demande comment on peut utiliser nos connaissances scientifiques pour améliorer le sort des animaux, et surtout des animaux que les êtres humains mangent, car on a souvent tendance à sous-évaluer leur cognition. De cette manière, il y a quelque chose que nous pouvons faire pour changer les choses. En effet, nous pouvons divulguer de l’information aux gens pour qu’ils puissent par eux-mêmes décider s’ils sont à l’aise avec le fait de manger ces animaux qui ressentent et qui sont beaucoup plus complexes que ce à quoi l'on pourrait s'attendre à première vue.
ReplyDeleteI agree that there is no interest in ranking animals according to some general intelligence. First, our ego makes sure that we put on a pedestal some characteristics of human intelligence, as if it were necessary criterions of a superior general intelligence. Secondly, we know now that intelligence tests must be designed with consideration to the ecology of the animal object studied. Indeed, we know for example that a rat performs much better than many other animals in intelligence tests that requires finding his way through a maze. It therefore makes no sense to compare the intelligence of different animal species on the basis of a test biased in favor of the ecological context of one of them. In the same way, it makes no sense to compare the intelligence of a non-human animal to ours on the basis of a test that evaluates certain abilities that have been favored in our ecological context.
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DeleteSome senses are more popular than other - vision is a favorite - it's our favorite. As you noted, I also think that intelligence is a problem even before we try to rank individuals and species since it's a fuzzy concept. Some criteria do seem to emerge as redundant - no matter what the ecology they are from : learning, adaptation, and such. That's what I get from this panel.
To rebound on the question about how the problem of conservation of endangered species is in (big) part due to humans surpopulation, I also think that the real problem is our behavior and the way we treat other species. We have to stop to see animals as object; that being said, we can’t say that it is realistic that everybody will become vegan within a day. That is why I agree with Michel Mercier’s comment to the panelists, there is steps that need to be done: it is better to respect the animals as do hunters in other communities, than to use them as we do.
ReplyDeleteEncore une fois, une présentation très intéressante qui suscite la réflexion ou remet en question ou en perspective des idées ou opinions personnelles pré-existantes. Pour ma part, j'ai tenté d'en savoir plus sur les fondements ou méthodes scientifiques de comparaison des facultés cognitves des diverses espèces. Ce site par la Brown university du Rhode island, apparemment conçu dans le cadre d'un cours offert, regorge de références et d'information à ce sujet:
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J'ai aussi pris connaissance de plusieurs articles où les journalistes ont enquêté auprès de scientifiques sur les limites des modèles animaux en recherche et sur les vies animales ainsi inutilement sacrifiées:
https://www.theguardian.com/science/2015/apr/18/animal-lives-wasted-in-drugs-safety-tests
https://www.theguardian.com/science/2015/mar/20/mice-clinical-trials-human-disease
Les liens vers les travaux des scientifiques concernés y sont inclus.
Pour ceux intéressés par le problème posé par les chats errants sur la faune sauvage indigène en Australie: cet article fait le lien vers les études ou documents officiels pertinents:
https://en.wikipedia.org/wiki/Cats_in_Australia
Y incluant: http://www.southwestnrm.org.au/sites/default/files/uploads/ihub/risbey-da-et-al-2000-impact-cats-and-foxes-small-vertebrate-fauna.pdf
https://web.archive.org/web/20110317105943/http://www.environment.gov.au/biodiversity/invasive/publications/pubs/interaction.pdf
- During the panel I asked a question about the people who advocate for the extermination of feral pigs in the south of United States because of they destroy huge amounts of crops and reproduce at an alarming rate. Professor Marino said that we humans caused this. How did we do that? What would be a more humane and efficient way to treat this problem?
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